jeudi 24 juillet 2014

57 victimes gravées sur le monument aux morts

Les recherches sont effectuées à partir du site  
Mémoire des hommes "morts pour la France" première guerre mondiale:
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=24&titre=morts-de-la-premiere-guerre-mondiale
On peut également y consulter au jour le jour le Journal de Marche et Opérations (JMO) de chaque régiment:
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=2&titre=journaux-des-unites-engagees-dans-la-premiere-guerre-mondiale

Sur le monument de Taulignan, les noms sont gravés chronologiquement  par ordre de décès.
La première plaque porte vingt noms tués entre le 28 août 14 et le 28 septembre 15

La deuxième plaque porte également vingt noms qui vont du 30 sept.15 au 27 sept.18.  
La première année de guerre a tué autant que les trois années suivantes. A Colonzelle, Montbrisons, Montjoyer, et Salles où l'on a gravé les années sur le monument, on remarque là aussi que les 17 mois de guerre des années 14-15 ont tué autant que les 35 mois des années 16,17,18.
  (Sur la 2ème plaque de Taulignan, Eugène Bocchio n'a pour l'instant pas été identifié)

 
la troisième  plaque porte les noms de deux  soldats morts après la fin de la guerre pour (Raymond et Fraysse)
Puis les 15 autres noms ne sont pas portés par ordre chronologique.
3 n'ont pas été identifiés. 10 sont nés à Taulignan mais beaucoup étaient portés sur le registre d'autres villes (où peut être ils résidaient au moment de leur mort comme le célèbre aviateur Victor Garaix - voir plus bas-)



 Un seul Gasc (sans le q) Marius ayant un rapport avec le sud est. Les autres sont tous du Sud ouest.
Aucun Juillan trouvé n'est rattaché explicitement à Taulignan.
 Un Juillan né à Rousset et décédé à son domicile en 17 d'une "tuberculose pulmonaire",
et un autre Juillan né à Valréas  mort le 24 août à Luneville (Meurthe et Moselle)
Aucun Monier n'est né dans la Drôme, deux sont nés dans l'Ardèche et ne comportent pas de mention de Taulignan ,
Monier Joseph est né à Avignon et l'acte de décès y a été envoyé . Nulle mention de Taulignan.
Aucun  des Monier  identifiés par le site mémoire des hommes ne comporte la mention Taulignan
deux Monier sont nés à Valréas .
Un troisième né à Vaison a été transcris à Mérindol .(Mort le 10 aout 14 de blessures à Wittelsheim ( Allemagne)(sic) (probablement  Wittelsheim en Alsace au nord de Mulhouse, allemand à l'époque).
Boutet Charles Non identifié

les autres de la 3ème plaque:
Igonet Elie identifié mort le 19 oct 14. (voir plus bas)
Robert mort le 22 sept 14 (voir plus bas)
Garaix Victor identifié né à Taulignan mais vivait peut être à Chartre. (voir plus bas mort en août 14)
Froment identifié (mort le 12 août 15) (voir plus bas)
Vincent Emile identifié à Taulignan mai pas sous le nom de Paul Antoine (voir 1 oct 18)
Ribière (voir avril 15)
Guichard (voir juillet 1918)
Aubéry (voir janvier 18)
Coutelier (voir nov 16)
Grosset (voir juillet 18)
Veyrier (voir déc 14)

Sur 54 fiches analysées: à "genre de mort":
27 sont marquées: "tué à l'ennemi"
7 sont marquées "disparu ou décès " décision du tribunal (1 en 1918 et 6 en 1920).
13 sont marquées " blessure de guerre" à l'ambulance(7)  ou à l'hôpital à l'arrière,(5)  voire au domicile (1)
6                        "maladie"
1                         "accidentellement: explosion du moteur" Il s'agit de l'aviateur Garaix (voir la polémique à son sujet: (1914)

lundi 21 juillet 2014

Le début de la guerre

août septembre 14: les Batailles de Lorraine
http://chtimiste.com/batailles1418/lorraine.htm
 Les Français mènent une guerre patriotique et veulent de suite reprendre l' Alsace et la Lorraine perdues en 1870.
carte de l'Alsace Lorraine allemande  depuis 1870: cliquez sur le lien:
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.encyclopedie.bseditions.fr/image/article/carte/FRALCARTHIS034.jpg&imgrefurl=http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId%3D9%26articleLib%3DAlsace%252C%2Ble%2Btemps%2Bdu%2BReich%25A0%253A%2B1870-1918&h=846&w=760&tbnid=OyteRi2Gn2PWiM:&zoom=1&tbnh=90&tbnw=81&usg=__aL54E2AoMsBovee2sDUqrmCvEoU=&docid=VayGXhbiiH5MbM&client=firefox-a&sa=X&ei=lMHhU_m-K4nY0QXSpoCIAg&ved=0CCcQ9QEwAQ&dur=451
Ils libèrent Thann, Mulhouse et Sarrebourg tandis que leur avant-garde s’approche de Strasbourg et de Colmar.
De Metz le KronPrinz mène la reconquête la "Trouée des Charmes"et "à la Bataille du Grand Couronné". Au cours des terribles journées du 20 au 23 août, la deuxième armée du Général Castelnau est battue ».

 Il se replie mais tient Nancy  pendant que se déroule  la bataille de la Marne.(du 5 ou 12 septembre).


Bataille de Belgique.
les 3 premières semaines d'août, l'armée belge a supporté seule l'attaque allemande sur les forts de Liège.
carte du front ouest: http://www.atlas-historique.net/1914-1945/cartes/FrontOuest1914.html

Le 22 août 1914 est le jour le plus meurtrier de l'Histoire de France : 27 000 soldats français sont tués pendant cette seule journée dans les Ardennes belges, soit quatre fois plus qu'à Waterloo. 
J Michel Steg: "le jour le plus meurtrier de l'histoire de France: Fayard 2013 
Les 22 et 23 août : Massacre de Tamines véritable Oradour sur Glane à 30 km au Nord Est sur la Sambre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Tamines#La_population_durant_la_bataille

mardi 1 juillet 2014

23 août 14, Garaix, un as de l'aviation est abattu


Victor Garaix, né à Taulignan le 8 nov 1890, il vivait à Chartre.
Avant la guerre, Victor Garaix détenait 40 records d'aviation
Le 23 août , il décolle de l'aéroport de Verdun pour aller détruire deux batteries allemandes au nord et au sud d'Audun le Roman Il est abattu au dessus de Tucquenieux où il est enterré au sud d'Audun le Roman.
 
La cause officielle de sa mort "serait l'explosion du moteur"

En fait, il y a une polémique sur les causes de sa mort, certains voulaient l'imputer au moteur afin de favoriser un autre avion concurrent. Un témoin déclare qu'il a été abattu.
Tiré de "Victor Garaix, l'aviateur"p. 62  de Victor-Claude ROSSET (son neveu) .

lundi 30 juin 2014

28 août 14 Chastan tombe près de Saint Dié (Vosges)

C'est la première victime marquée sur le monument aux morts, mais il est probable que ce ne fut pas la première mort annoncée à Taulignan car il est marqué "disparu" et sa mort officielle fut validée par un tribunal en 1920 comme tant d'autres disparus.
CHASTAN Camille Victorin né le 16 déc 1979 à Rochefort, mort le 28 aout 14 à Selles (Vosges)

Après être passé par  le col du Bonhomme
Chastan meurt lors de la retraite  à  La salle (Saint Remy) près de St Dié (Vosges) 

http://mortagne88.fr/histoire/RI-052.pdf
LA MOBILISATION
Du 2 au 5 août 1914, le 52e R.I., commandé par le lieutenant-colonel SOUVERAIN et composé en grande partie d'hommes de la Drôme, de l'Isère, de l'Ardèche et de la Loire, poursuit avec calme les opérations de mobilisation. Le régiment s'embarque les 5 et 6 août.
LA CONCENTRATION
Transporté en chemin de fer, il débarque a La Chapelle-les-Bruyères (Vosges), le 7 août.
COMBATS DANS LES VOSGES
Le 8 août, la 27edivision occupe la région d'Arches; dès le 10 elle va gagner Corcieux et envoyer des détachements aux cols de Sainte-Marie et du Bonhomme. Le 11 août, le 2e
bataillon est mis à la disposition du colonel MAILLOT, commandant le 140 e R.I., et affecté, au secteur du col de, Sainte-Marie. Le 12, une section de la 8e compagnie, sous les ordres du capitaine INGELLAR,se porte sur l'enclos des Vaches et y recueille de nom breux objets casques allemands, sabres, revolvers. Cette compagnie doit occuper le jour même l'enclos des Vaches, mais son mouvement est accueilli par un feu nourri qui l'arrête. Il faut signaler l'attitude du lieutenant COSTE qui, commandant le peloton; d'avant-garde, reçoit l'ordre réitéré de se porter en arrière, au moment précis où il criait « En avant ! A la baïonnette ! » pour enlever et déborder le plateau. Le mouvement offensif du 2e bataillon sur le col de Sainte-Marie reprendra le 15 et le 16 août et aura plein succès; le 17 août, le 2e bataillon se dirigera sur le col d'Urbeis pour rejoindre le régiment en marchant au canon vers Villé le 18, après un sérieux combat à Bassemberg.Le 12 août, le colonel avait reçu l'ordre de se porter avec les le 1 er et 3e bataillons au col du Bonhomme. Les positions qui dominent le col, sur le territoire annexé : les croupes 933 du Bresson et de la Tête de Faux, sont attaquées vigoureusement par le 11e bataillon de chasseurs, qui les fait évacuer après un combat meurtrier, le 13 août. Le 52e , qui a appuyé ce mouvement, se porte à l'attaque le 15; malgré un feu nourri et des pertes sérieuses, le 3e bataillon atteint les crêtes pendant que le 1er bataillon pénètre dans le village du Bonhomme. Le lieutenant-colonel SOUVERAIN, le bras droit traversé par une balle pendant l'occupation du village, se contente de se faire panser, et ne cessera pas d'exercer son commandement, malgré les grandes fatigues, les marches et combats des jours suivants. La compagnie SABATIER avait fait 18 prisonniers dans les caves d'une maison du village du Bonhomme; ces hommes avaient montré un brassard de la Croix-Rouge qu'ils tenaient dans leur poche et déclaré qu'ils n'avaient pas d'armes.






Le 25 août, le 52eR.I. a l'ordre d'attaquer Saint-Blaise; le. 3e bataillon entre dans le village,
mais ne peut gagner la lisière nord, arrêté par le feu des mitrailleuses; le 1er bataillon se bat dans les bois. L'attaque reprend le lendemain 26. A plusieurs reprises, les compagnies sont lancées à l'attaque de Saint-Blaise-la-Roche sans parvenir à s'en emparer, malgré de très lourdes pertes.
Le 27, la division conserve la même mission, c'est-à-dire attaquer sur tous les points et chercher à prendre pied dans la ville de Raon-l'Étape.
À peine le mouvement est-il commencé qu'arrive l'ordre de se replier en franchissant la Meurthe, au pont de Saint-Michel, mouvement prescrit en raison de l'occupation par l'ennemi de Saint-Dié et du bois de Repy. Le régiment rallié à Saint-
Michel-sur-Meurthe se porte sur La Salle et se reconstitue grâce à l'arrivée de renforts.
Le 28, le 2e bataillon prononce une offensive sur Neuf-Étangs par les Basses-Pierres; la progression est difficile. Le 1er bataillon a eu deux compagnies (1ère et 4e ) envoyées en soutien au 7e bataillon de chasseurs à Saint-Remy; ce village est enlevé par les Allemands à la nuit tombante. Le  lendemain, contre-attaque du 2e bataillon à l'ouest de Nompatelise; elle ne réussi
t pas à dépasser les boqueteaux à l'ouest du village, mais elle arrête le débouché de l'ennemi. Le chef de bataillon DEGOUILLE est blessé. Dans la soirée, le régiment reçoit l'ordre de se replier sur Mortagne.
Il faut signaler les heureuses dispositions du lieutenant MOUREN qui, installant une section de mitrailleuses à la ferme du Han entre Saint-Rémy et La Salle, protégea efficacement la retraite du 1er bataillon et fit subir de très grosses pertes à l'ennemi. Dès le lendemain, l'offensive est reprise, La Salle est réoccupée. Le 31 août, le 52e doit attaquer Saint-Rémy.

dimanche 29 juin 2014

La bataille de la Marne

Si sur le plateau lorrain et dans les Vosges l'armée française arrête sa retraite dès le 23 août et arrive à tenir ses positions face aux attaques allemandes (bataille de la trouée de Charmes du 24 au 26 août), toutes les unités françaises et britanniques qui s'étaient avancées en Belgique battent en retraite à partir du soir du 23 août.
Depuis le 2 septembre le gouvernement s'est replié à Bordeaux

Le 2 septembre20, Joffre annonce à ses commandants d'armée son projet de rétablissement le long de la Seine et de l'Aube, y comptant s'y fortifier et recompléter les troupes (par des envois des dépôts) avant de passer à l'offensive. L'intervalle entre les 5e et 4e armées françaises est comblé dès le 29 août par l'envoi de huit divisions prélevées ailleurs, créant ainsi la 9e armée le 5 septembre ; l'intervalle entre la 5e armée et l'armée britannique est colmaté par deux divisions de cavalerie. Tous ces renforts arrivent par voies ferrées, utilisées comme rocade pour faire une manœuvre par les lignes intérieures21, ce qui permet le renforcement de l'aile gauche française : de 45 divisions le 23 août, elle passe à 57 le 6 septembre puis 70 le 9 septembre22.

Le 3 septembre, des aviateurs français découvrent que les colonnes de la Ire armée allemande infléchissent leur marche vers le sud-est et ne marchent donc plus droit sur Paris29. Ces aviateurs en avertissent un officier, qui se trouve être Alfred Dreyfus. Ce dernier les laisse avertir directement l'état-major malgré son grade supérieur30 ; l'information est confirmée par les reconnaissances de cavalerie le 4 au matin31.
Le 4, le gouverneur militaire de Paris, le général Galliéni, donne ordre à la 6e armée française (alors sous ses ordres) de se redéployer au nord-est de Paris et de marcher vers l'est entre l'Ourcq et la Marne, prenant ainsi l'initiative d'engager la bataille. Le commandant en chef Joffre, qui voulait attendre quelques jours de plus, est convaincu par une discussion par téléphone et donne ordre le 4 au soir à toutes les armées françaises de se préparer à faire front : « il convient de profiter de la situation aventurée de la Ire armée allemande pour concentrer sur elle les efforts des armées alliées d'extrême-gauche. Toutes dispositions seront prises dans la journée du 5 septembre en vue de partir à l'attaque le 6 »32. Le 5 au matin, cet ordre est complété par un deuxième destiné à la 3e armée qui « se couvrant vers le nord et le nord-est débouchera vers l'ouest pour attaquer le flanc gauche des forces ennemis qui marchent à l'ouest de l'Argonne »33.

Le coup d'arrêt de la Marne marque l'échec de la manœuvre allemande à travers la Belgique et le Nord de la France (surnommée « plan Schlieffen »). Mais, selon le mot du général Chambe, alors jeune officier de cavalerie, « ce fut une bataille gagnée mais une victoire perdue » : en effet, si les armées franco-britanniques mirent alors un terme à l'avancée irrésistible des armées allemandes commandées par Moltke, elles ne purent ou ne surent exploiter cet avantage en repoussant ces armées hors du territoire français. D'une part, les troupes françaises sont trop épuisées et affaiblies pour se lancer dans une poursuite. D'autre part, l'état-major allemand avait redéployé une partie de ses forces, envoyant de Lorraine plusieurs corps d'armée en renfort sur leur aile droite.
L'aile droite allemande s'arrête dès le 13 septembre, s'installant sur les rives de l'Aisne : les attaques françaises et britannique n'arrivent pas à les repousser lors de la bataille de l'Aisne et cette partie du front se stabilise en s'enterrant dans des tranchées.
Recherchant la décision par une série de tentatives mutuelles d'enveloppement vers l'ouest puis vers le nord, menant les belligérants jusqu'aux rives de la mer du Nord, lors de combats appelés la « course à la mer » (septembre à novembre 1914).

Septembre 1914, 8 victimes: 5 dans les Vosges, 1 dans la Somme, 2 dans la Meuse


Lien vers l'encyclopédie d'histoire de l'Alsace:




Ces cinq là sont morts  dans un carré de six kms de côté pour essayer de stabiliser le front sur la crête des Vosges. (au m^me endroit que Chastan 5 jours plus tôt)
2 sept. BERNAUDON  Eugène 52è RI disparu à Saint Remy (Vosges)(décès fixé par jugement en 1920)
3 sept.CHAIX Antonin Auguste 52è RI disparu à Saint Remy (Vosges)(décès fixé par jugement en 1918)
3 sept. GIRARD Paul Aimé 5è RI coloniale Tué à l'ennemi au Col de la Chipotte (Vosges)
4 Sept. BERTRAND Paul Emile 52è RI disparu à Saint Remy (Vosges) (jugement mai 1920)
22 sept. ROBERT  Henri Frederic Paul 189è RI tué à l'ennemi à Saint Benoist (Vosges)
















































































25 Sept. Chaulnes (Somme) 
 
Albert Camille RIBIERE 52ème RI 
tué à 35 ans le 25 sept  
né à Taulignan , acte de décès envoyé à Taulignan.
(fixé par jugement 5 mai 1920)
à Chaulnes (Somme) entre Amiens et Saint Quentin ???
Est-ce Antoine Ribière porté sur la troisième plaque du monument aux morts?
le 52e RI n'est pas dans la Somme à cette date:
il a quitté le secteur de Verdun le 29 août, départ de Génicourt
(Voir plus bas le JMO)











27 sept. BUFFET Arthur Joseph Marie 258è RI blessure de guerre Richecourt (Meuse)
27 Sept. ROCHEL Gaston Louis Emile 258è RI disparu près de Saint Mihiel (Meuse) (jugement sept.21)





































samedi 28 juin 2014

Octobre 14: Meffre meurt à l'Hôpital de Besançon et Igonnet tombe en Meurthe et Moselle

8 oct. MEFFRE Julien , né le 9 janvier 1881 à Richerenche. Sergent au 52 è RI meurt des suites de blessures à l'hôpital de Besançon (Doubs)





























IGONNET Elie né le 21 juillet 1886 à Taulignan du 275è RI , mort à 28 ans, le 19 octobre 14 à Hamonville (Meurthe et Moselle)
le JMO du 18 oct parle d'un obus tuant 11 hommes et en blessant 16. Igonnet meurt le lendemain 19 d "blessures de guerre"






















vendredi 27 juin 2014

Novembre 14 Albert Reynier tombe en Belgique

REYNIER Albert Daniel né le 13/02 /1893 à Taulignan tombe à 21 ans
le  13 novembre 14
à Zillebeke (Belgique) entre Dunkerke et Roubaix
La première bataille d'Ypres, (29 oct 24 nov) aussi connue sous le nom de
 bataille des Flandres, fut la dernière bataille majeure de la première année de la Première Guerre mondiale qui eut lieu à Ypres en Belgique (1914).
Elle marque, avec la bataille de l'Yser, la fin de ce que l'on nomma la course à la mer.
Pour les opérations de 1914 de l'armée française, la bataille de l'Yser et la bataille d'Ypres font partie de la 1re bataille des Flandres.






































 C'est un des rares JMO qui porte le nom des disparus. Vraisemblablement ceux du 13 nov.ont été portés vraisemblablement le 14. Puis ensuite appariassent les morts du 15 nov. Manquent les morts du 14 nov jour où est tué Gaston Reynier.





jeudi 26 juin 2014

Décembre 14: Genevès en Meurthe et Moselle, Tanvile dans la Somme et Veyrier dans le Pas de Calais

Genevès Casimir Louis

né à Dieulefit  le 20 mai 1884,
252è RI ,
 tué à 30 ans, le 12 déc 14 à Saint Baussant (Meurthe et Moselle) entre Nancy et Saint Mihiel









































Tanvile Elie né le 17 juin 1893 à Taulignan,
75e RI
mort par blessures de guerre à 21 ans
le 14 déc. 14 à Harbonnières (Somme) entre Amiens et Saint Quentin









































Veyrier Paul Daniel
né le 17 déc 1894, Chasseurs Alpin,
tué le 27 déc 1914 à 20 ans
à Carency (Pas de Calais) à 15 km au nord d'Arras.






































mercredi 25 juin 2014

Joffre "je les grignotte"

1915. Joffre: tactique du grignotage.
« Joffre croit qu’il faut maintenir une activité sur le front pour arriver à grignotter le terrain perdu… Tactique inefficace qui va mener aux tragédies des Eparges (Meuse) de Souchez et Notre Dame de Lorette dans le pas de Calais » –JNG-
Mais Joffre était hanté par une éventuelle défaite russe à l'ouest et voulait à tout prix fixer les effectifs allemands sur le front ouest.

52éme RI

 10 de Taulignan sont tombés au 52ème RI basé à Montélimar. Il  était le régiment formé de conscrits venant  de la Drôme, Ardèche et Isère.(au 4 septembre, 4 étaient déjà morts)
http://mortagne88.fr/histoire/RI-052.pdf
http://www.genealogiemilitaire.com/article-3994925.html
http://www.la-peyrade-mon-village.com/52-eme-ri-soldat-dhers

4 sont tombés appartenant au 252e qui sont en fait des éléments du 52e regroupés sous le N° du régiment augmentés de 200.
Soit en tout 14 soldats venant du 52ème Régiment d'infanterie.

En 1914 casernement : Montélimar ; 54e Brigade d'Infanterie ; 27e division d’infanterie ; 14e corps d’armée.
Le 52e régiment reste à la 27e division d'infanterie durant la durée de la guerre.
« A donné l'assaut, drapeau déployé, tambours battants. » Citation.
  • janvier - mars 1916 : Champagne, secteur de Souain.(Wikipedia)
  • JANVIER à Mars secteur du Hartmanswillerkopf (JMO)
  •  
  •  
  • mars - août 1916 : Bataille de Verdun, secteur du fort de Vaux et tunnel de Tavannes de mars à mai, Damloup fontaine de Tavannes de juin à septembre.

mardi 24 juin 2014

Février 1915, Charavan en Meurthe et Moselle et Gaston Reynier au Linge ( Alsace)

CHARAVAN Maurice né LE 13 JANVIER 1885 à Taulignan, 258è RI
mort à 30 ans,  le 1er février 15,  à l'ambulance d'Hamonville (là où est mort Igonnet en octobre)




































REYNIER Gaston né le 10avril 1890 à Taulignan ,
54è de Chasseurs ou 57e ???? (écriture difficile à déchiffrer):
le 57e ne se trouvait pas en Alsace le 22 février 15, mais à Souchez en Artois (à 3 km de Notre Dame de Lorette)
le 54e Chasseur n'apparait pas dans les JMO mais il apparait sur le site suivant:
http://www.ancestramil.fr/uploads/01_doc/terre/infanterie/1914-1918/54_bacp_historique_1914-1918.pdf
qui dit qu'il passe l'hiver au Wettstein et à Barrenkopf près duquel on retrouve le hameau de Hohrod où est tué Reynier le 22 février 15 à 24 ans.


http://www.linge1915.com/fr/historique/
Le Linge comme L'Hartmannswillerkopf furent tous les deux des champs de bataille résultant d'une conception tactique dite "manoeuvre de débordement par les hauts", chère aux théoriciens du Haut Commandement des années 1914.
Une telle manoeuvre par le haut n'est valable que dans la mesure où elle bénéficie exceptionnellement d'un rapide effet de surprise. Elle est inopérante, si elle se transforme en opération lente, de longue haleine, prévisible par l'ennemi organisé et retranché alors sur des positions fortes.
Les maigres résultats acquis au Linge furent sans commune mesure avec les pertes subies : 10000 morts de juillet à octobre 1915, 17 bataillons de Chasseurs : jusqu'à 80% de pertes.


























Qui êtes-vous ?

Francis LAURENT et Philippe BIOLLEY, membres de l'ANACR 26 "Amis de la Résistance"